Nos jours heureux
Comment ne pas en vouloir
A notre société sans pouvoir,
Prisonnière de sa paresse,
De dénigrer les combats de nos précoces Aînés.
Des milliers d'aînés, épuisés.
Des milliers d'années, inutiles
Pour finalement commémorer notre amour du pêché :
Se reposer et remercier notre paresse hostile.
Amis pêcheurs : languissez-vous, tranquillement !
Festoyez et vivez toutes vos liesses, maintenant,
Car votre paresse, petite traitresse, vous le fera payer inexorablement.
On oublie que l'inaction n'amène pas à la postérité.
On oublie que les combats gagnés ne le sont que pour un temps.
La paresse, notre alliée, nous fera martyr pour l'éternité.