Mon barbiturique
Balbutiement de l'être,
Tu fus mon peut être.
Parfois chétif et frêle,
Mes doutes n'avaient pas d'ailes.
Généreuse et sans malice,
A ton chant, m'accrocher, bonne nourrice.
Mon plaisir immodéré :
Dévorer tes pensées.
En toi, divine princesse,
J'ai rongé jusqu'à la moelle ;
Enchantée, toujours tu dévoiles
Ma gloutonne faiblesse.
Mon amour inégal
Se nourrit de tes entrailles.
Je ne te fais point mal,
C'est moi que tu tenailles.
Peut-être une addiction
Dont dépend ma raison ;
Je puise en toi sans remord :
Ma drogue, ma mandragore.
Le monde farmérique
Est mon barbiturique :
J'y bois des vers de vie,
Une douce ambroisie.
Ndla: je ne la nomme pas, car de vous à moi; vous la connaisez.
Pour quelques images, rendez-vous dans la partie photo "Mylène"