Mon barbiturique

 

Balbutiement de l'être,

Tu fus mon peut être.

Parfois chétif et frêle,

Mes doutes n'avaient pas d'ailes.

 

Généreuse et sans malice,

A ton chant, m'accrocher, bonne nourrice.

Mon plaisir immodéré :

Dévorer tes pensées.

 

En toi, divine princesse,

J'ai rongé jusqu'à la moelle ;

Enchantée, toujours tu dévoiles

Ma gloutonne faiblesse.

 

Mon amour inégal

Se nourrit de tes entrailles.

Je ne te fais point mal,

C'est moi que tu tenailles.

 

Peut-être une addiction

Dont dépend ma raison ;

Je puise en toi sans remord :

Ma drogue, ma mandragore.

 

Le monde farmérique

Est mon barbiturique :

J'y bois des vers de vie,

Une douce ambroisie.

 

 

 

 

Ndla: je ne la nomme pas, car de vous à moi; vous la connaisez.

Pour quelques images, rendez-vous dans la partie photo "Mylène"



30/12/2008
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